Jusqu'à ses derniers jours, Paul Belmondo aura tenu un crayon à la main, aura sculpté la pierre. Chaque matin, immuablement, il se rendait à son atelier, avenue Denfert- Rochereau à Paris. Il restait aussi pleinement plongé dans l'art. et à la question de son fils Jean-Paul, "Pourquoi tu vas au Louvre ?", il répondait simplement : "Mais pour apprendre, mon petit !" il avait plus de 80 ans.

Ses enfants, Alain, Muriel et Jean-Paul, ayant choisi de donner les œuvres de leur père à la ville de Boulogne-Billancourt pour y créer un musée, c'est un rêve qui prend forme en septembre 2010 dans un écrin du 18ème siècle, le château Buchillot.

Entre deux épisodes neigeux, nous avons pu sans difficulté gagner Boulogne-Billancourt pour y découvrir l'œuvre de l'un des grands sculpteurs classiques du XX^ème siècle. Les commentaires éclairés de notre conférencière nous ont permis d'apprécier l'étendue de l'œuvre de Paul Belmondo, magnifiquement mise en valeur par une architecture parfaitement adaptée à la mise en scène muséographique.

Le comte Almaviva est éperdument amoureux de Rosine, future femme d’un vieux docteur, Bartholo. Le comte suit les futurs époux jusqu’à Séville où il retrouve son ancien valet Figaro, devenu barbier dans la maison du docteur. Les deux compères vont tenter d’unir le comte à la belle Rosine malgré toutes les précautions prises par Bartholo qui tente par tous les moyens d’empêcher d’autres hommes d’approcher sa future épouse. Mais toutes ces précautions seront bien inutiles puisque le comte s’unira tout de même à Rosine.

Dans le cadre de l’année de la Russie en France, Jean-Daniel Laval met en scène le texte de Beaumarchais avec les comédiens du Théâtre de Fontanka de Saint-Pétersbourg en avant première d’une série de représentations en Russie.

Nous avons donc découvert la pièce de Beaumarchais jouée en langue russe! Fort heureusement, un sur-titrage en français et surtout, l'interprétation des acteurs, l'universalité des émotions et le dynamisme de la mise en scène, nous ont permis de passer un très agréable moment de théâtre.

Machine à faire le vide, ménagerie exotique, cabinet de curiosités..., cette exposition retrace le rapport entre Versailles et les sciences à travers les instruments et ouvrages scientifiques des collections des souverains, les outils de recherche et de pédagogie ou encore les innovations et inventions ayant eu le château pour lieu d’application.

C’est depuis Versailles que la tutelle sur les sciences s’exerçait. Sous l’impulsion de Colbert, le pouvoir royal prit conscience des enjeux de la recherche scientifique. La fondation de l’Académie des Sciences par Jean-Baptiste Colbert instaurait un nouveau contrat entre le pouvoir et les savants. Nombre d’entre eux, parmi les plus renommés, fréquentaient la cour, de façon assidue en tant que précepteurs des princes, officiers de santé, ingénieurs aux armées... Diderot et d’Alembert s’y retrouvaient dans l’entresol du docteur Quesnay, médecin de Madame de Pompadour. Sous les yeux du roi, l’abbé Nollet et Benjamin Franklin confrontaient leurs théories. Et certains courtisans s’affirmaient comme de réels experts...

Le succès de cette visite ne nous a pas permis de satisfaire toutes les demandes d'inscriptions. Nous étions donc 20, taille maximale autorisée pour le groupe, pour découvrir l'exposition avec une conférencière du Château. La visite de l'exposition, très intéressante mais plus longue que prévu, ne nous a guère laissé de temps pour rejoindre les appartements du Roi et de la Reine et découvrir les œuvres de Takashi Murakami.

Comme chaque année, Eric et Catherine Portalès ont une fois de plus organisé une sortie « champignons », prétexte à une promenade en forêt de Rambouillet avec toute la famille. Après la longue pause estivale, les camarades se sont retrouvés pour traquer les moisissures convoitées et prendre en commun le traditionnel pique-nique sur les lieux de ramassage. La journée s'est terminée en soirée chez Eric et Catherine Portalès autour d'omelettes parfumées avec la récolte du jour.

Située à quelques kilomètres de Paris, la Vallée-aux-Loups offre à Chateaubriand en 1807 une demeure à l’écart de la scène politique qu’il quitte pour un temps après avoir publié dans le Mercure de France un article fustigeant le despotisme de Napoléon qui lui vaut la sanction de s’éloigner de la capitale. En novembre 1807, l’auteur s’installe avec son épouse Céleste dans ce qui n’est alors qu’une maison de jardinier, à laquelle il donnera une empreinte toute personnelle qui en fait aujourd’hui une maison d’écrivain singulière, fortement marquée de la présence de l’auteur. Indissociable de la Maison de Chateaubriand, le parc de 14 hectares qui l’entoure offre une diversité paysagère associant parc romantique, prairie et sous-bois préservés.

Après la visite de la demeure de l'auteur de l'écrivain romantique et ancien pair de France, nous avons profité de ce bel après-midi ensoleillé pour nous promener sous les frondaisons du domaine.

Une fois n'est pas coutume, la météo n'était pas favorable: partis de Versailles sous un orage, nous nous sommes retrouvés à Rueil sous la pluie.

Découvrir le Château de Malmaison dans l’intimité de Napoléon et Joséphine ? Notre conférencier nous a fait partager sa passion et ses connaissances illimitées de ce lieu magique qui, à travers les siècles, a gardé l’empreinte de ses occupants historiques.

Après une visite passionnante, petits et grands ont profité d'une éclaircie pour poursuivre les discussions dans les jardins, avant de se séparer.

Devenu au fil des ans une référence dans le monde du spectacle, ce festival reste fidèle à son concept d’origine : révéler au public de jeunes talents et les aider à se produire. La qualité de ce programme, à l’occasion des 5 éditions précédentes, nous a incités à vous le proposer de nouveau cette année.

Cette soirée ayant été choisie par les promotions 1978 à 1982 pour se retrouver, la communauté centralienne, promotions et Groupe de Versailles, était représentée au Théâtre Montansier par 95 camarades et apparentés: un record!

Comme les années précédentes, la soirée s'est déroulée dans la bonne humeur, menée de main de maître (2 mètres?) par Eric Antoine.

Mis en scène et interprété par Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie Française, ce spectacle promet d’être une des grandes réussites du cru théâtral de 2010. Pour l’occasion, ce Versaillais de cœur et d’origine retrouve l’équipe qui l’avait accompagné dans le Cyrano de Bergerac qui avait raflé pas moins de 7 Molières en 2007…

Nous avons tous été "envoutés" par l'inquiétant Docteur Jekyll - Mister Hyde interprété par un Denis Podalydès possédé par son personnage, alternant avec sensibilité le vieillissant Docteur Jekyll confessant le résultat de ses travaux et le virevoltant Mister Hyde empli d'une vitalité aussi inquiétante qu'époustouflante.

Chef-d’œuvre peu connu d’Aristophane, cette pièce est plus que jamais d’actualité : las de la guerre, un vigneron athénien, Trygée, entreprend d’atteindre les demeures célestes pour délivrer la Paix, prisonnière des dieux. Près de 2500 ans après sa création, cette comédie, épicée d’humour et de farce, est reprise par la Compagnie de la Reine dans une version à la fois décalée et amusée.

Le jeu des acteurs et la qualité de la mise en scène ont permis de retrouver la fraicheur du théâtre grec qui, sous le couvert de la farce et du divertissement populaire, abordait des thèmes politiques toujours d'actualité.

On ne présente plus les intrigues amoureuses imaginées par Mozart et Beaumarchais pour notre plus grand plaisir. Après Astrée en 2008, le théâtre Montansier a ouvert de nouveau ses portes aux étudiants de musique et de théâtre du Conservatoire à rayonnement régional de Versailles pour un projet où professionnels et apprentis échangent et partagent leurs expériences.

Une mise en scène astucieuse, déroulant en parallèle les parties lyriques et théâtrales des deux œuvres d'origine, a donné une unité au projet et mis en valeur la qualité des interprétations.

Nous avons passé une très agréable soirée.